Chaire AditusAccessibilité, autodétermination et transitions juridiques
L’objectif de la chaire est d’assurer la participation effective des personnes handicapées au processus d’élaboration des politiques publiques et à la mise en œuvre par la France de la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations-Unies, connue également sous le nom de Convention internationale des droits des personnes handicapées (CIDPH).
L’approche par les droits constitue la colonne vertébrale de la chaire, axe stratégique destiné à impulser et orienter les travaux. Vingt ans après la loi du 11 février 2005, le défi de l’effectivité des droits des personnes en situation de handicap reste majeur.
La chaire Aditus est accueillie par le programme de recherche sanitaire, sociale et médico-sociale de l’Institut fédératif de recherche sur les transitions juridiques (IFTJ) de l’UPPA.
Gouvernance
Cette chaire s’appuie sur une gouvernance originale, fondée sur un binôme associant un enseignant-chercheur, Stéphanie Rabiller, et une personne concernée par le handicap, Jérémie Boroy, actuellement président du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), et renforcée par des instances inclusives (Comité des partenaires, Comité exécutif, Conseil scientifique) qui réunissent à la fois des personnes concernées, des experts, des acteurs institutionnels et des professionnels de terrain.
La chaire se propose de conduire ses activités en adoptant comme principes directeurs et transversaux la recherche participative et le principe d’égalité. Ces principes seront adoptés et mis en œuvre tout au long de la chaire en tant qu’éléments innovants de garantie des droits, faisant de la chaire un véritable terrain d’étude et d’expérimentation.
Les actions prévues
L’ambition de la chaire est de construire un observatoire et un lieu-ressource pour tous, original et innovant, fondé sur les droits.
Pour ce faire, les actions de la chaire s’inscrivent dans trois axes :
· Recherche scientifique : des études scientifiques (thèses, rapports, publications) centrées sur les droits en réponse aux besoins identifiés notamment par les schémas directeurs des partenaires, avec l’engagement d’une dissémination de la recherche totalement accessible.
· La formation : pour sensibiliser tous les acteurs au droit commun (justice, police, administration territoriale, enseignement, secteur associatif, social, sanitaire et médico-social etc.), à l’autodétermination, dans le but de repenser les pratiques dans une approche inclusive et de favoriser l’accès au droit commun.
· Des événements de promotion des droits fondamentaux : des actions d’information et de sensibilisation sur l’accès au droit commun, mais aussi des manifestations scientifiques (colloques, webinaires, conférences) pour questionner les politiques publiques et amorcer les changements des pratiques.
[1] Art. 1er, alinéa 2 de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées : “Par personnes handicapées on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l'interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l'égalité avec les autres.”